Quels menus de fêtes pour accompagner les vins de Brouilly et Côte de Brouilly ?
Actualités« Ce n’est pas les menus qui accompagnent les vins, mais l’inverse ! », grogne Grincheux quand on lui demande son avis.
Plein d’entrain, de bienveillance et de tolérance, nous l’invitons à changer l’angle de sa lorgnette : « Et si justement on réfléchissait dans l’autre sens ? »
« Mouais, vous z-avez toujours de drôles d’idées, vous. Mais vous m’invitez, alors je vais y réfléchir… »
Qu’est-ce qu’on mange à Noël ? Qu’est-ce qu’on cuisine pour la Saint-Sylvestre ?
On accepte qu’il raccroche sans formule de politesse. On accepte qu’il prenne son temps et ne nous donne aucun délai de réponse.
Pourtant il est plus que « grand temps » de fixer nos menus de fêtes pour mettre un peu d’ordre dans les desideratas des uns et des autres : la belle-mère réclame à grands cris : « Du boudin ! », le beau-père veut nous refourguer un cuisseau du chevreuil qu’il a eu, « mais t’aurais dû voir ça, il était juste là, devant le chêne à deux pas… », les enfants veulent des frites, des « nouggets » et du chocolat, dans l’ordre ou le désordre qu’importe, quant à la bande… entre celle qui est allergique aux huîtres, celui qui ne passe pas un réveillon sans son foie gras, le couple qui en a marre de trop manger et qui prône une diète aux agrumes, … ça vire au cauchemar ! Il est temps de mettre un peu d’ordre dans tout ça.
Choisir son menu de fête, ou, quoi boire à Noël et au Nouvel An ?
Une fois le menu enfant arrêté (frites, nuggets, soda et chocolats de « marque déposée » selon leurs choix de victimes des pubs télé), on s’attaque à celui des adultes. Impossible de trancher, inutile de tenter de satisfaire complètement l’un ou l’autre. On déchire tous nos brouillons et on organise un Zoom avec tous nos futurs invités.
Et on va faire les choses à l’envers, ça nous remettra la tête à l’endroit : Décidons d’abord de ce que nous voulons boire !
« Blanc sur rouge rien ne bouge alors que rouge sur blanc tout fout’l’camp ! », précise la tête d’un de nos amis, dans la 7e case des 9 ouvertes sur notre écran. (Tiens, ça nous rappelle une émission de télé, une académie…)
Au fil de la discussion, jouant avec les micros des uns et des autres, trop contents de pouvoir leur couper le sifflet quand bon nous semble, nous arrêtons la décision : on boira du rouge pour les fêtes ! Du Brouilly en entrée, du Côte de Brouilly avec le plat.
« Ok, ok mais on mange quoi ? », interroge la case 3.
« J’ai demandé à un copain caviste, enchaîne la case 6, voilà ce qu’il m’a répondu :
Il faut rester simple. Les Brouilly et Côte de Brouilly sont de véritables invitations à manger. J’aime leur structure, leur puissance. Pas besoin d’être chef cuisinier, un savoureux poulet rôti frites s’accordera avec un Brouilly. Tandis que la bavette échalotes et le gratin dauphinois se marieront très bien avec un Côte de Brouilly.
« Mais c’est les fêtes tout de même ! », s’écrie-t-on offusqué en bas de l’écran dans la case 9. « Poulet-frites pour les enfants ok, mais pour nous il faut quelque chose de plus gourmet et de plus original que la bavette et le gratin… »
« C’est bon le gratin », marmonne grincheux case 1.
« Écoutez, enchaîne case 5, moi j’ai un pote chef étoilé et je lui ai posé aussi la question, voilà ce qu’il nous suggère : « Alors, avec un Côte de Brouilly, je sers un mignon de veau et une belle garniture de champignons. Avec un Brouilly, j’aime proposer des figues rôties, espuma de noix de coco et un sablé aux trois sésames. »
« Et qui cuisine ? », questionne judicieusement case 4.
Un vin à la robe rubis pour accompagner le dîner du réveillon
La discussion Zoom se termine une heure plus tard. Tout est organisé et nous sommes tous tombés d’accord sur le menu. Le voici :
Avec le Brouilly, figues rôties, foie gras poêlé et lit de roquette.
Avec le Côte de Brouilly, boudin blanc truffé (la belle-mère est ravie !) et ses deux pommes – granny pochée au gamay et pommes de terre sarladaises.
Pas besoin de fromage selon les uns, le repas est assez gras comme ça, argumentent les pro diète, impossible de s’en passer pour les autres. On a tranché : on proposera les 13 desserts de Provence avec des Mendiants … au Roquefort ! Les échanges ont encore été vifs sur la couleur du vin. Des esprits rétrogrades prétendaient qu’on ne pouvait pas boire du rouge avec le dessert. On a admis d’ajouter du Champagne, pour ceux qui préféraient le blanc et ne pouvaient concevoir les fêtes sans bulles.
Mais nous, on boira du Brouilly, parce que sa robe rubis nous rappellera toujours la couleur du nœud de velours rouge qui ornait le sommet du sapin quand nous étions petits !
Joyeuses fêtes et bon appétit !
Dégustez, savourez et buvez avec joie, bonheur … et modération, car l’abus d’alcool est dangereux pour la santé !
Pour vos commandes de fêtes c’est par ici : https://www.espace-des-brouilly.com
Et pour plus d’idées d’accords : https://www.instagram.com/terredesbrouilly/concours
N.B.
Rappel de sommelier pour choisir vos plats et les assortir aux bons vins :
– Le Brouilly a un fruité intense de framboise et petits fruits rouges acidulés. Il est gourmand et souple.
– Le Côte de Brouilly est plus structuré, plus solaire que le Brouilly. On a une concentration de fruits plus noirs comme la mûre et la cerise, il est légèrement plus tannique.